À retenir
- Les arrêts pour MNP (ou pour AT/MP de plus d’un an) survenus à compter du 1er novembre 2024 seront pris en compte automatiquement(1) dans le calcul des droits à congés.
- Les arrêts pour MNP (ou pour AT/MP de plus d’un an) survenus entre le 1er décembre 2009 et le 31 octobre 2024 sont également susceptibles d’être pris en compte, sur demande et sous certaines conditions.
- Les démarches varient selon que le demandeur est ou non salarié d’une entreprise de BTP au moment de sa demande.
(1)Sous réserve de la bonne réception des justificatifs IJSS susceptibles d'être sollicités par la Caisse.
Pour les arrêts MNP (ou AT/MP de plus d’un an) à compter du 1er novembre 2024, la prise en compte des droits à congés par la caisse CIBTP est automatique(1), à partir des données transmises dans les déclarations sociales nominatives adressées mensuellement par l’employeur. Comme pour les autres types de congés, les droits acquis à ce titre sur la période du 1er novembre N au 31 octobre N+1 seront crédités le 1er décembre N+1.
Les démarches diffèrent selon que le demandeur est ou non salarié d’une entreprise de BTP au moment de sa requête.
Les droits acquis sont portés au compteur du salarié.
Prescription
En application du principe de prescription triennale prévu à l’article L.3245-1 du code du travail, la demande d’un salarié dont le contrat de travail a été rompu doit être formulée dans les trois ans suivant la rupture.
Ce délai s’applique, le cas échéant, spécifiquement à chaque contrat.
Exemple
Si le contrat de travail avec l’entreprise X a été rompu le 30 juin 2019, les demandes au titre de ce contrat de travail ne sont plus recevables (prescrites depuis le 30 juin 2022).
Si le même salarié a un contrat de travail également rompu avec l’entreprise Y le 15 octobre 2023, ses demandes sont recevables jusqu’au 15 octobre 2026.